Hortefeux, champion de l’humour douteux

Publié le 22 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Empêtré dans des explications aussi grotesques que ses propos tenus à l’occasion d’une photo, le 5 septembre, avec Amine Benalia Brouch, un militant UMP, Brice Hortefeux n’a convaincu personne. Et ce malgré son opération politico-médiatique de… déminage – ça ne s’invente pas – du lendemain en compagnie de Nora Berra, autre Beurette (avec Fadela Amara) du gouvernement de Sarkozy. « Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Le ministre a affirmé, dans un premier temps, que ces propos portaient sur les Auvergnats, puisqu’il parlait des « clichés »… photographiques. Ces arguments, n’en déplaise à Amine, qui a volé au secours de son « camarade » ministre, sont contredits par la vidéo qui prouve que Brice Hortefeux parlait bel et bien des Maghrébins.

Reste que s’il n’est pas un « gros raciste » – comme le qualifiait en privé Rachida Dati, selon plusieurs médias –, il est assurément un piètre blagueur, habitué des plaisanteries douteuses. Avec son « sourire kabyle » et son « Fissa ! [“vite !” en arabe, NDLA] sors de là ! Dégage d’ici, je te dis ! » à l’intention d’Azouz Begag, Hortefeux est pris en flagrant délit de récidive… S’afficher avec des Noirs et des Beurs n’a jamais empêché Le Pen d’être raciste. Lequel assume ses opinions, lui, contrairement à Hortefeux. Bienvenue chez « Brice-Amine Comedy Club » !

la suite après cette publicité

Ali Darhlal, Talence, France

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires