Marchés de flottes : deux poids, deux mesures
Publié le 22 septembre 2009 Lecture : 1 minute.
Dans certains pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, où la taille du marché automobile est réduite, la suspension du renouvellement de flottes automobiles des administrations et des entreprises privées peut porter un coup dur aux concessionnaires pour lesquels ces marchés pèsent lourd, jusqu’à 50 % de leur chiffre d’affaires. C’est le cas des distributeurs Necotrans ou de Soeximex au Sénégal et dans sa sous-région. Dakar peine ainsi à renouveler son parc de taxis et, en Côte d’Ivoire, les commandes de l’État ne représentent plus que 10 % du marché, contre 50 % auparavant, en raison d’impayés cumulés au fil des ans. Au Cameroun aussi, le ministre des Finances a sommé fin août les responsables de sociétés publiques de cesser toute nouvelle acquisition de véhicules. À l’inverse, ces marchés publics sont dynamiques au Maghreb. Au Maroc, le coréen Kia va vendre à l’Éducation nationale des Sorento, et Renault a décroché en juillet la vente de véhicules Master à la Direction générale de la protection civile algérienne.
