Situation contrastée dans les mines
À la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) de Kamsar, un haut cadre se plaint du faible niveau de production : « Nous tournons à 11,2 millions de tonnes de bauxite, contre 13,5 millions habituellement, notamment en raison du prix peu élevé de l’alumine sur le marché. » Dans le secteur du diamant, où les prix ont chuté de 40 % début 2009, un cadre libano-guinéen précise que les cours ont retrouvé leur niveau de 2008 et que l’activité a repris. Dans le Sud-Est, sur l’immense gisement de fer de Simandou, « nous continuons à forer sur le lot sud », indique Nick Cobban, du groupe Rio Tinto Alcan, en conflit avec le gouvernement guinéen après la réattribution du lot nord à l’israélien BSGR. La révision des contrats miniers place les entreprises dans l’expectative. « Elles font tourner leurs exploitations à un faible régime dans l’attente de ces révisions », observe un cadre de la CBG.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Burkina Faso : entre Ibrahim Traoré et les miniers, une guerre de tranchées à l’ho...
- Guinée : ce que l’on sait de la mystérieuse disparition de Saadou Nimaga
- Sécurité présidentielle au Cameroun : Dieudonné Evina Ndo, une ascension programmé...
- Ilham Aliyev, l’autocrate qui veut « dégager » la France d’Afrique