L’oeil de Bretton Woods

Publié le 22 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

L’allègement de la dette ivoirienne est conditionné à la mise en place d’une série de réformes des finances publiques et du fonctionnement de certaines filières comme le cacao et l’énergie. De passage à Abidjan du 2 au 16 septembre, les experts du FMI et de la Banque mondiale ont salué la publication des flux physiques et financiers du secteur des hydrocarbures, le maintien des objectifs de croissance (3,7 % en 2009), le respect du seuil de 40 milliards de F CFA annuels pour la réalisation des chantiers d’infrastructures confiés au groupe Pierre Fakhoury Operator (PFO), autrefois hors budget, ou encore la diminution des taxes dans le secteur café-cacao – bien qu’encore insuffisante. Toutefois, les experts de Bretton Woods ­s’inquiètent des lenteurs observées pour améliorer la traçabilité de certaines dépenses, du gonflement de la dette intérieure due aux entreprises (102 milliards de F CFA à la fin de juin), du dépassement des objectifs de contrôle de la masse salariale de l’État, de la faiblesse des investissements publics… Ils se préoccupent également de la baisse de la production cacaoyère (1 million de tonnes en 2008-2009) et du coût élevé pour les finances publiques des subventions dans le secteur de l’électricité (60 milliards de F CFA sur l’année, contre 25 milliards programmés).

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