La Banque africaine de développement dévoile sa stratégie à 10 ans
Les administrateurs de la Banque africaine de développement ont adopté une nouvelle orientation stratégique qui doit mettre l’accent, entre autres, sur le développement des infrastructures, l’intégration économique régionale et le secteur privé.
![Donal Kaberuka dit vouloir tenir compte « des États fragiles, où vivent 200 millions d’âmes ». © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/05/02/donalkaberuka_vfja.jpg)
Donal Kaberuka dit vouloir tenir compte « des États fragiles, où vivent 200 millions d’âmes ». © Vincent Fournier/JA
Le bailleur de fonds panafricain entend faire de la transformation économique du continent africain la « pierre angulaire » de sa nouvelle stratégie décennale (pour 2013-2022). Selon un communiqué, cette stratégie, approuvée par le conseil d’administration de la BAD, « met l’accent sur la qualité et le caractère durable de la croissance ». Après une décennie de forte croissance pour le continent, la prochaine décennie sera « déterminante », a expliqué Donald Kaberuka.
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Pour le président de la BAD, « ce document reflète la vision de l’Afrique pour elle-même (…). Cette vision, qui couvre une décennie, peut faire de ce continent en l’espace d’une génération le pôle de croissance mondiale que nous savons qu’il peut être et qu’il veut devenir. »
Axes prioritaires
La stratégie dégage les cinq domaines sur lesquels la Banque axera ses activités. Il s’agit notamment du développement des infrastructures, de l’intégration économique régionale, du développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, du développement des compétences et de la technologie.
Donald Kaberuka indique qu’elle doit tracer la voie à suivre pour « parvenir à une croissance inclusive, partagée par tous les citoyens, de tous âges, sexes et régions et qui tient particulièrement compte des États fragiles d’Afrique, où vivent 200 millions d’âmes. » Une exigence qui doit reposer sur le recours accru aux partenariats public-privés, les arrangements de cofinancement et les instruments d’atténuation des risques afin d’attirer de nouveaux investisseurs, précise encore le communiqué.
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