Vingt-trois entreprises et 400 milliards de dollars en jeu
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Au départ, la plainte lancée par les associations sud-africaines visait vingt-trois entreprises, parmi lesquelles plusieurs compagnies pétrolières (dont Total et BP) et de grandes banques dont Barclays, qui a depuis investi des sommes colossales en Afrique du Sud en rachetant il y a quatre ans 60 % du capital d’Absa pour 4,3 milliards d’euros, le plus gros investissement jamais réalisé par Barclays à l’étranger. Certaines de ces plaintes ont été jugées irrecevables par la justice américaine, d’autres ont été retirées par les avocats eux-mêmes pour, comme l’explique John Ngcebetsha, représentant des associations Ntsebeza et Digwamaje, « s’en tenir aux cas les plus attaquables ». Au début de la procédure, une estimation des réparations demandées en justice s’élevait à 400 milliards de dollars. Depuis que le nombre d’entreprises attaquées est tombé à cinq, plus aucune évaluation n’est diffusée.
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