Un désastre culturel
EN PLUS Des collections du Musée national, situé non loin de la nouvelle primature, la Cinémathèque africaine de Ouagadougou (CAO), qui se trouve au siège du Fespaco, sur le grand boulevard Charles-de-Gaulle, a été durement touchée. Si les portes blindées du bâtiment qui héberge l’histoire cinématographique du pays ont freiné l’infiltration des eaux, ces dernières ont malgré tout atteint 1 m de hauteur, endommageant quelque 1 500 bobines des rayonnages inférieurs.
Parmi elles figuraient les premiers journaux télévisés de l’ancienne Haute-Volta et du Burkina nouvellement indépendant ainsi que des longs-métrages, qui montrent déjà des signes de moisissure. « Il y a des copies uniques que nous répertorions », explique le directeur de la CAO, Ardiouma Soma, qui précise que « les trois quarts du stock sont restés hors de l’eau ». Des appels ont été lancés aux cinémathèques mondiales et à l’Unesco pour tenter de sauver ces pièces.
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