Un accord sous surveillance
Cheikh Tidiane Gadio, ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, Mahamat Saleh Annadif, ambassadeur de l’UA à Bruxelles, et Saïd Djinnit, représentant des Nations unies en Afrique de l’Ouest, ont débarqué à Nouakchott le 9 septembre. Leur mission ? Vérifier l’application de l’article 7 de l’accord conclu en juin à Dakar entre toutes les forces politiques mauritaniennes. Celui-ci prévoit que, dans le prolongement de l’élection présidentielle, « le dialogue national inclusif sera poursuivi et intensifié ». La délégation a rencontré le président Mohamed Ould Abdelaziz, ainsi que des représentants du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), le parti d’Ahmed Ould Daddah, et du Front national de défense de la démocratie (FNDD). L’un et l’autre hostiles à « Aziz », ces derniers ont insisté sur la nécessité de mettre en place une commission d’enquête sur la transparence du scrutin du 18 juillet.
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