La valse des excellences

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 14 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Jeu de chaises musicales en ce mois de septembre entre le Quai d’Orsay et l’Élysée, sur fond de politique africaine de la France. En poste à Brazzaville depuis 2006, l’ambassadeur Nicolas Normand, dont les relations avec le pouvoir congolais avaient atteint un point de non-retour, va être remplacé par Jean-François Valette, 57 ans, qui, après avoir servi au Togo sous Eyadéma et au Cameroun sous Biya, va donc faire la connaissance de Denis Sassou Nguesso. Le nouvel hôte de la « Case de Gaulle » – la résidence de l’ambassadeur, sur les rives du fleuve Congo –, actuellement en pleine réfection, a bien réussi dans ses précédents postes très « françafricains ». Il est donc a priori mieux formaté pour Brazzaville que son prédécesseur, lequel convoite désormais Dakar, spot recherché.

En Afrique du Sud, c’est Jacques Lapouge, 52 ans, conseiller diplomatique au cabinet du Premier ministre François Fillon et ancien ambassadeur en Malaisie, qui va bientôt prendre ses marques. Il y remplace Denis Pietton, un arabisant plutôt spécialiste du Moyen-Orient. Ce qui tombe bien, puisque Pietton a été nommé à Beyrouth, au Liban, où il va succéder à André Parant, le nouveau conseiller Afrique de l’Élysée. Dans le vaste bureau du 2, rue de l’Élysée, Parant va découvrir les joies du « téléphone rouge » avec les chefs d’État africains en lieu et place de Bruno Joubert, tout heureux de s’être vu attribuer la prestigieuse ambassade de France au Maroc. Souvent court-circuité par le secrétariat général de l’Élysée et ses émissaires officieux, Joubert, 59 ans, ne cachait plus en effet, depuis plusieurs mois, son envie de changer d’air.

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