Vive l’économie solidaire !
Le Conseil des ministres a pris le temps d’écouter, le 9 septembre, un exposé sur l’activité de la Banque tunisienne de solidarité (BTS). C’est dire si cette institution spécialisée dans la microfinance, créée le 22 décembre 1997, a le vent en poupe. Sans elle, des centaines de milliers de jeunes entrepreneurs en herbe et de pauvres inactifs seraient restés en rade. Selon son PDG, Lamine Hafsaoui, c’est la preuve que « l’économie solidaire bien conçue, ça marche ! ». La particularité de la BTS, par rapport aux institutions similaires en Tunisie et dans le reste du monde, c’est qu’elle ne prête pas à des taux usuraires (15 % à 20 %), mais à un taux bonifié par l’État (5 %). Et qu’elle est fondée sur la solidarité des citoyens et non sur la charité internationale (225 000 actionnaires privés ont souscrit au capital de la BTS à hauteur de 46 %, le reste étant détenu par l’État).
Critiquée par certains, cette double intervention de l’État a montré son efficacité : ne pas obérer le fardeau des bénéficiaires. Entre 1998 et le 31 août 2009, la BTS a ainsi financé, directement ou via un réseau de 282 associations agréées, près de 580 000 opérations pour plus de 1 milliard de dinars (plus de 535 millions d’euros). Soit en moyenne 140 prêts et 250 000 dinars par jour.
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