Problèmes financiers en vue
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La rupture entre les patrons français embarrasse l’ambassade de France, où l’on ne souhaite pas prendre position. Alors on se range facilement à l’argument qu’avec une représentation de patrons européens, dans laquelle les Français sont finalement les plus représentés, Paris n’est plus seul à monter au créneau sur les questions économiques. En privé, en revanche, on reconnaît néanmoins que se pose le problème du financement de la Chambre de commerce et d’industrie française en Côte d’Ivoire. Les grandes entreprises versent environ 2,5 millions de F CFA (3 800 euros) par an de cotisations. « Si trente d’entre elles quittent le navire, c’est un sérieux manque à gagner », précise un diplomate. Pour 2008, le budget de la CCIFCI a été de 322 millions de F CFA (environ 490 000 euros), financé à 54 % par les cotisations des adhérents et à 46 % par des services non marchands réalisés par la Chambre. Tizon devra donc réduire la voilure.
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