L’islam à la française
Entre les polémiques sur le port de la burqa ou la construction de nouvelles mosquées, l’enquête sur « l’implantation et l’évolution de l’islam en France de 1989 à 2009 », publiée fin août par l’Institut français d’opinion publique (Ifop), apporte un éclairage précis et utile sur l’état d’une religion devenue la deuxième du pays.
Chiffres à l’appui, cette étude (téléchargeable sur le site www.ifop.com) passe en revue les sujets les plus sensibles : le chômage chez les jeunes, l’observance du ramadan et des cinq prières quotidiennes, le port du voile par les femmes ou encore la perception de sujets souvent tabous tels le divorce, le droit à l’avortement ou l’homosexualité.
Loin des clichés souvent véhiculés par les médias français, il apparaît que, pour les musulmans de France, l’importance du religieux n’a guère varié et a même régressé depuis vingt ans : 37 % se disaient croyants et pratiquants en 1989, contre 33 % aujourd’hui. Enfin, on découvre que si l’islam progresse au sein de la République, c’est davantage en tant que référentiel identitaire que comme pratique religieuse.
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