SOS pays pauvres

Publié le 9 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Pour éviter que les pays les plus pauvres soient les laissés-pour-compte de la crise, la Banque mondiale (BM) a dépêché l’un de ses émissaires en Europe pour maintenir la pression sur les bailleurs de fonds qui alimentent l’Association internationale de développement (AID), chargée, au sein de l’institution, d’œuvrer en faveur de ces pays. Une mission confiée à Axel van Trotsen­burg. Nommé vice-président chargé du Financement concessionnel et des Partenariats mondiaux à la mi-août, ce dernier a entrepris, au début de septembre, une tournée en Allemagne, au Royaume-Uni, dans les pays scandinaves, en France et aux Pays-Bas. À son retour à Washington, il rencontrera les Américains et les Japonais.

L’Afrique est particulièrement concernée par l’opération. Sur les 82 pays les plus pauvres qui bénéficient des crédits de l’AID, une quarantaine sont africains. Chaque année, ces derniers (Sénégal, Mali, Burkina, Cameroun…) obtiennent plus de 50 % des crédits alloués par le fonds pour financer leurs budgets, leurs infrastructures, leurs systèmes de santé ou d’éducation.

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Au cours de la dernière année fiscale de la BM, qui s’est achevée en juin 2009, l’AID a engagé un programme de crédits record de 14 milliards de dollars, en hausse de 25 % par rapport à l’exercice précédent (11 milliards). Sur trois ans (jusqu’en juin 2011), l’AID dispose d’un budget de 42 milliards de dollars.

« Ces pays ont fait des progrès pour réduire la pauvreté, explique-t-on à la BM. Mais ils sont très fragiles, surtout avec la crise, qui les frappe eux aussi. Il faut donc faire un effort supplémentaire pour protéger les couches les plus vulnérables de leur population. » Dont acte.

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