Ali, Sylvia et Monsieur Park

MARWANE-BEN-YAHMED_2024

Publié le 8 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

La vie privée d’Ali Bongo Ondimba est presque classée « secret défense ». De tempérament réservé, il apparaît peu en public. Ses proches décrivent un hôte attentionné, un convive jovial, accessible et blagueur là où ses contempteurs voient un fils à papa dilettante. Comme son père Omar, il cultive l’esprit de famille. La sienne, s’entend, parce qu’il n’entretient pas forcément d’excellents rapports avec certains membres du clan Bongo. Ainsi de ses relations en dents de scie avec sa sœur aînée Pascaline, grande argentière du père, ou avec son frère Christian, 40 ans, patron de la Banque gabonaise de développement (BGD), au contraire de celles qu’il peut entretenir avec d’autres frères, comme Alex, dont il est très proche.

Son épouse, Sylvia (son nom musulman est Nedjma), fille de l’assureur Français Édouard Valentin, avec qui il a eu quatre enfants, dont Bilal, un orphelin noir qu’il a adopté au Maroc en 2003, rejoint Viviane Wade dans le cercle très restreint des premières dames blanches (et françaises) au sud du Sahara. La quarantaine, jolie, sportive et elle aussi réservée, elle a fait de nombreuses apparitions aux côtés de son époux pendant la campagne. Mais personne ne sait vraiment quel type d’influence elle exerce sur lui.

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ABO est un passionné de musique, de football (sa première visite officielle a été pour l’équipe nationale), de golf et d’arts martiaux. Il a d’ailleurs choisi, depuis qu’il est ministre, un Coréen spécialiste de taekwondo pour diriger sa sécurité personnelle, monsieur Park, véritable homme de confiance… Son goût pour les belles voitures, lui, n’est un secret pour personne. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Mercedes, Lexus, Bentley et autres Porsche Cayenne garnissent le garage de son domicile de la Sablière.

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