Un Frère peut en cacher un autre
Président du Mouvement de la société pour la paix (MSP, branche algérienne de l’organisation transnationale des Frères musulmans), Bouguerra Soltani vient de remporter, sans combattre, une première bataille dans la guerre qui l’oppose aux dissidents de son parti. Fort d’une trentaine de députés, le chef de cette fronde, Abdelmadjid Menasra, un ancien ministre de l’Industrie, avait cru pouvoir quitter le groupe MSP pour en constituer un nouveau. Refus catégorique des services de l’Assemblée populaire nationale (APN, la chambre basse du Parlement). Motif : le règlement intérieur s’y oppose. Or ledit règlement stipule que onze députés se réclamant d’une même appartenance politique suffisent pour constituer un groupe. Si ce n’est pas un coup de pouce du pouvoir à Soltani, cela y ressemble étrangement.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Abidjan convoque le chargé d’affaires burkinabè sur fond d’accusations de déstabil...
- Bénin : comment le putsch contre Patrice Talon devait être financé
- Bénin : Olivier Boko, les sacs de billets et les accusations de complot contre Pat...
- Ce que le Burkina Faso reproche à Serge Mathurin Adou, journaliste ivoirien interp...
- Pourquoi Alassane Ouattara réunit personnellement les caciques du RHDP