Eliminer les canards boiteux
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Le grand défi de ce secteur est celui de l’organisation. Parmi les 300 entreprises répertoriées, l’on dénombre de nombreuses petites sociétés, qui fonctionnent en hors-la-loi. Sans registre de commerce, ni siège social, ces entreprises « emploient » des travailleurs non déclarés en leur proposant des salaires de misère, souvent cinq fois inférieur au salaire moyen en vigueur dans les grandes sociétés de sécurité. Or l’informel gagne du terrain. Pour défendre les intérêts de la profession, trois structures patronales cohabitent mais n’arrivent pas toujours à parler d’une seule voix. Cette année, l’État, qui a décidé d’assainir en profondeur le secteur, a commencé par le verrouiller. Désormais, toute entreprise de sécurité privée doit être détenue à 51 % par des Ivoiriens. À cet effet, une Commission nationale d’agrément des sociétés de sécurité privées, présidée par Brédou M’Bia, directeur général de la police nationale, a été mise en place. « Il faut remettre de l’ordre dans cette activité, où l’on trouve tout et n’importe quoi. Ce secteur est trop sensible pour le laisser dans cet état », affirme un agent de la Direction de surveillance du territoire (DST).
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