Alger assèche le port de Marseille
Le port de Marseille, dont « 10 % du trafic total repose sur les échanges avec l’Algérie », selon l’Union maritime et fluviale Marseille-Fos (UMF), est victime des récentes mesures adoptées par Alger pour juguler sa facture d’importations. L’activité portuaire phocéenne est notamment pénalisée par l’interdiction d’exporter en Algérie des engins de travaux publics d’occasion, « pièces maîtresses » des échanges entre les deux pays. Le 25 août, l’UMF, dont certains membres réalisent 75 % de leur chiffre d’affaires grâce aux exportations vers l’Algérie, a alerté Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État au Commerce extérieur. 24 heures plus tard, Alger assouplissait une autre mesure sujette à polémique : le crédit documentaire comme seul moyen de paiement des opérations de commerce extérieur.
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