Owendo (Gabon) : la Seeg s’est mise au gaz
Dans un an, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), concessionnaire du réseau d’eau et d’électricité du pays depuis 1997 et filiale du groupe français Veolia, sera parvenue à développer une puissance électrique supplémentaire de 100 MW, grâce à l’exploitation du gaz des champs pétrolifères. Soit 40 % environ de la demande totale. Destinée à alimenter Libreville, cette puissance supplémentaire était devenue indispensable pour satisfaire des besoins croissants, uniquement couverts jusqu’alors par 100 MW d’hydraulique et 33 MW de groupes diesel de secours. Début 2004, la Seeg s’est choisi un partenaire, le pétrolier Perenco, chargé d’extraire le gaz et de l’acheminer par un pipeline de 400 km. Mi-2006, l’accord a été signé et l’acheminement du gaz a démarré un an et demi plus tard. L’investissement de Perenco, estimé à plusieurs dizaines de milliards de F CFA, n’aurait pu être assumé par la seule Seeg, qui s’est concentrée sur le financement de la modernisation de sa centrale d’Owendo, dont les nouveaux équipements seront installés en avril 2010. « Cela représente un investissement d’une trentaine de milliards de F CFA [65 millions de dollars], financé environ pour moitié sur les fonds propres de la Seeg et pour l’autre par un emprunt à moyen terme auprès de banques locales », détaille François Ombanda, directeur général de la société. Ce montage financier, entièrement privé, prouve que les projets d’investissement, lorsqu’ils restent modestes, peuvent parfois s’appuyer sur les ressources des banques commerciales.
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