Terra Nova – pour le dialogue des cultures

Publié le 1 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

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Abidjan tient son carrefour interculturel. Lancé en avril 2009, Terra Nova se définit comme une agence de médiation artistique. À l’origine de l’initiative, Franck Berthod, un consultant français passionné par la création et les échanges, féru de nouvelles technologies et grand voyageur.

Terra Nova a installé ses quartiers à la Villa Kaïdin, maison-atelier de l’artiste-peintre Monique Le Houelleur, alias Kaïdin, à la Riviera Golf. Tous les vendredis, l’agence invite amis et spécialistes à des causeries kokoyalê (« discussion à bâtons rompus », en baoulé), où l’on décode la société, la vie des médias, le Web et l’actualité africaine du continent. Une fois par trimestre, l’agence organise un grand événement culturel. En avril dernier, elle a accueilli une exposition d’art kassena présentée par les femmes de Tiébélé, au Burkina Faso, et prépare une manifestation sur la culture nouchi, art et langage de la rue qui se nourrit des langues vernaculaires avec comme colonne vertébrale le français.

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Les responsables de Terra Nova sont en pourparlers avec le ministère de la Communication et des partenaires privés pour monter une quinzaine de la photographie, à partir de 2010 : « Côte d’Ivoire. Terre d’image ». L’association possède déjà 500 photos sur les petits métiers de la rue. L’idée est d’exposer dans différents établissements et institutions pour faire d’Abidjan un musée gratuit de l’image. Autre projet : le lancement d’un cycle de cinéma en plein air. Pour la première édition, les promoteurs prévoient un hommage au cinéaste franco-guinéen Henri Duparc, décédé en 2006, devenu célèbre avec Bal Poussière et Rue Princesse.

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