Les chanteurs de la diaspora algérienne
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À chacun son « label » : celui de chanteur kabyle pour Idir (photo en bas), 60 ans aujourd’hui et actif sur la scène world depuis plus de trente ans. « A Vava inouva », sorti en 45 tours à Alger en 1973, fut le premier tube à cartonner hors du Maghreb. Bien avant Khaled, lauréat, à 25 ans, du Festival d’Oran en 1985, qui s’est vite vu décerner le titre de « roi du raï » en France, grâce à son album Kutché avec Safy Boutella et, surtout, à « Didi », son tube planétaire extrait de l’album Khaled, produit en 1992 à Los Angeles par Don Was. Deux ans plus tard, c’est Cheb Mami, à l’époque « petit prince du raï » et aujourd’hui en perdition, qui lui vole la vedette à l’international avec Du Sud au Nord, qui compte des duos avec Sting, Zucchero, Idir… Rachid Taha (photo en haut), enfin, c’est le rebelle iconoclaste. L’ex-leader du groupe Carte de séjour, né en Algérie en 1958 et venu tôt en France, a partagé la scène avec Khaled et Faudel lors de la tournée 1, 2, 3 Soleils en 1998, mais n’a de cesse de mêler musique française, arabe, chaabi, raï et rock – par exemple dans une excellente reprise des Clash en 2004, « Rock el Casbah ».
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