Keziah Jones
Nigeria, chanteur, 40 ans
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le chapeau toujours vissé sur le côté, l’inventeur du style blufunk, empruntant au funk et au blues, Keziah Jones est l’un des Nigérians les plus connus en France. Repéré par un producteur dans le métro parisien, le chanteur a été révélé au grand public grâce à son premier album, Blufunk is a Fact, en 1992, avec le tube planétaire « Rythm is Love ». Né à Lagos, Olufemi Sanyaolu de son vrai nom, qui revendique ouvertement l’influence du chanteur-saxophoniste Fela, a la ferme intention de développer l’axe culturel entre Paris et Lagos par la création d’un festival de musique. Mais ses implications sont également politiques. Très engagé dans la défense des droits de l’homme, Jones a rejoint en juin dernier la croisade d’Amnesty International pour la libération du Nigérian Patrick Okoroafor. Incarcéré depuis quatorze ans, ce prisonnier nie avoir commis le crime dont on l’accuse.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- À la demande d’Alassane Ouattara, João Lourenço nouveau médiateur pour le Sahel ?
- Est de la RDC : Corneille Nangaa, l’histoire d’un apprenti rebelle
- Au Cameroun, Paul Biya songe-t-il toujours à autoriser la double nationalité ?
- Roland Dumas et l’Afrique : des plaidoiries au scandale
- Sonangol obtient le feu vert d’Alassane Ouattara pour la vente de ses parts dans la SIR