Samuel Eto’o
Avant de finalement signer à l’Inter de Milan, Samuel Eto’o aura défrayé la chronique des transferts d’intersaison. Mais c’est au FC Barcelone qu’il a littéralement explosé, après avoir chaussé ses premiers crampons au Real Madrid. S’il n’a pas la langue dans sa poche, c’est sur le terrain que l’enfant terrible de Douala, arrivé sans papiers en France à l’âge de 14 ans, s’exprime le mieux. Double vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations avec les Lions indomptables et triple Ballon d’or africain, il collectionne les titres et hisse haut les couleurs de son pays. Pour preuve, il a créé en 2006 sa propre fondation, pour l’insertion sociale des jeunes Camerounais par le football, et financé un centre de formation pour jeunes footballeurs à Kribi. La société de téléphonie mobile Orange Cameroun accompagne les actions de sa fondation, reconnue d’utilité publique par le président Paul Biya. Ambassadeur de bonne volonté pour l’Unicef, il s’investit autant dans la lutte contre le racisme et la xénophobie que dans le soutien aux orphelins du génocide rwandais.
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