Elias Zerhouni
Algérie, radiologue aux États-Unis, 58 ans
Publié le 16 septembre 2009 Lecture : 1 minute.
Rien ne prédestinait Elias Zerhouni à cette carrière. Jeune radiologue algérien, il se rend à 24 ans aux États-Unis avec une petite bourse de 369 dollars. Il ne « pensait pas [y] rester longtemps ». Finalement, il y demeurera trente-trois ans et se hissera au sommet de la hiérarchie médicale américaine. Promu par la Maison Blanche, en 2002, directeur des National Institutes of Health (NIH), l’immigré se retrouve alors jusqu’en 2008 aux commandes d’un colossal budget de près de 29 milliards de dollars. Aujourd’hui, il n’a de cesse d’établir des coopérations entre les instances médicales américaines et algériennes dans des domaines tels que la lutte contre les maladies infectieuses, la gestion hospitalière et le transfert technologique… Parallèlement, il a pris les commandes de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en Arabie saoudite.
