Cheikh Modibo Diarra

Mali, président de Microsoft Afrique, 57 ans

Publié le 21 octobre 2009 Lecture : 1 minute.

Plus rien ne nous étonne chez le célèbre astrophysicien, qui quitte le Mali, pays où il est né en 1952, pour suivre des études en France puis, « sur un coup de tête », aux États-Unis. Alors professeur d’université, la Nasa, l’agence spatiale américaine, le repère et c’est en tant que premier chercheur africain qu’il entre au Jet Propulsion Laboratory en 1988, où il devient navigateur interplanétaire quelques années plus tard.

Après avoir piloté des programmes de construction de robots pour Mars (dont Mars Pathfinder, qui lui vaut une renommée mondiale), il cherche à s’impliquer davantage dans le développement de son pays. Il crée en 1999 la Fondation Pathfinder pour l’éducation et le développement en Afrique et le Sommet africain de la science et des nouvelles technologies (Sasnet), qui lutte contre la « fracture numérique ». « Un défi pour le continent », affirme-t-il en fin connaisseur. Depuis 2002, il développe également un laboratoire de recherche sur l’énergie solaire à Bamako. Membre de la Commission indépendante sur l’Afrique et le millénaire et premier président de l’Université virtuelle africaine, il prend les rênes de Microsoft Afrique en 2006. À la question de la fuite des cerveaux, ce géant sympathique, ambassadeur de l’Unesco, répond avec un large sourire que « l’Afrique ne l’a pas perdu ». Force est de constater, en effet, que son émigration aux États-Unis a été largement bénéfique pour le continent. Aujourd’hui, il envisagerait de briguer la succession d’Amadou Toumani Touré en 2012. 

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