Bemba libre, sous conditions
Dans l’attente de son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Jean-Pierre Bemba pourrait prochainement quitter la cellule où il est détenu, à La Haye. Longtemps opposée à sa remise en liberté provisoire, la Cour pénale internationale (CPI) s’y est finalement résolue, le 14 août. Un revirement qu’explique en partie le comportement de Bemba lors des obsèques de son père, le 8 juillet, pour lesquelles il avait obtenu vingt-quatre heures de liberté. Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est en effet montré très discret et s’est bien gardé de plastronner devant les fans venus l’acclamer. Ce qui donne du crédit à l’engagement qu’il a pris devant la Cour de s’abstenir de toute activité politique. Reste à savoir si la décision du procureur de faire appel sera prise en compte. Plusieurs pays (Afrique du Sud, Belgique, Portugal, Allemagne, Pays-Bas et Italie) ont été sollicités pour accueillir l’opposant congolais. Ils ont jusqu’au 14 septembre pour donner une réponse.
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