Bemba libre, sous conditions
Dans l’attente de son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Jean-Pierre Bemba pourrait prochainement quitter la cellule où il est détenu, à La Haye. Longtemps opposée à sa remise en liberté provisoire, la Cour pénale internationale (CPI) s’y est finalement résolue, le 14 août. Un revirement qu’explique en partie le comportement de Bemba lors des obsèques de son père, le 8 juillet, pour lesquelles il avait obtenu vingt-quatre heures de liberté. Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est en effet montré très discret et s’est bien gardé de plastronner devant les fans venus l’acclamer. Ce qui donne du crédit à l’engagement qu’il a pris devant la Cour de s’abstenir de toute activité politique. Reste à savoir si la décision du procureur de faire appel sera prise en compte. Plusieurs pays (Afrique du Sud, Belgique, Portugal, Allemagne, Pays-Bas et Italie) ont été sollicités pour accueillir l’opposant congolais. Ils ont jusqu’au 14 septembre pour donner une réponse.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?