Le dispositif américain

Publié le 11 août 2009 Lecture : 1 minute.

Outre l’Agoa, les États-Unis en Afrique, ce sont aussi l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), le Millenium Challenge Corporation (MCC), qui accorde des financements aux bons élèves en matière de bonne gouvernance, la Fondation des États-Unis pour le développement africain (USADF), ou bien encore l’Eximbank, la banque d’import-export des États-Unis. En 2008, l’aide américaine aux 48 pays de l’Afrique subsaharienne s’est élevée à 7,5 milliards de dollars (2,3 milliards en 2002) sur un total de 22,5 milliards. Les États-Unis sont ainsi le deuxième bailleur sur le continent derrière l’Union européenne.

Pour articuler ce Meccano, l’administration Obama s’appuie sur des techniciens. La secrétaire d’État, Hillary Clinton, est secondée pour les affaires africaines par Johnnie Carson (secrétaire d’État adjoint), précédemment ambassadeur au Kenya, au Zimbabwe et en Ouganda. Pour les questions africaines, le représentant au Commerce extérieur, Ron Kirk s’appuie sur l’énergique Florizelle Liser (représentante adjointe), qui a participé à toutes les négociations commerciales internationales depuis les années 1980, et Holly Vineyard (vice-ministre adjointe du Commerce chargée de l’Afrique). À noter aussi le rôle essentiel tenu par Michelle Gavin, la directrice Afrique au Conseil de sécurité nationale (National Security Council, NSC), à la Maison Blanche. Quant à Susan Rice, secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines sous la présidence Clinton, elle est ambassadrice auprès des Nations unies.

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