Le Ghana veut lever un milliard de dollars sur les marchés internationaux

Après avoir été le premier pays d’Afrique subsaharienne après l’Afrique du Sud à émettre un emprunt international, le Ghana planifierait un second emprunt d’un milliard de dollars.

L’économie ghanéenne, qui flirte avec les 35 milliards de dollars de PIB, doit croître de 8% cette année selon le ministère des Finances. © Guido Sohne

L’économie ghanéenne, qui flirte avec les 35 milliards de dollars de PIB, doit croître de 8% cette année selon le ministère des Finances. © Guido Sohne

Publié le 29 avril 2013 Lecture : 1 minute.

« Nous étudions la possibilité et écoutons les conseils », avait discrètement annoncé le 15 décembre Seth Terkper, ministre des Finances du Ghana, à propos d’une éventuelle levée de fonds sur les marchés internationaux. Une information qui semble se confirmer, selon deux témoins cités par Bloomberg. Ce serait la deuxième opération de ce type pour l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique, qui avait déjà levé 750 millions de dollars sur les marchés, à un taux de 8,5%, en septembre 2007. Cette fois-ci, il s’agirait de lever un milliard de dollars.

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D’après Albert Kofi Asamoa-Baah, conseiller économique du ministre cité par Bloomberg, cette levée de fonds permettrait notamment au gouvernement de financer des grands projets d’infrastructures. Et, tout en refusant de confirmer le montant de l’emprunt, il a confié qu’il espérait des taux d’intérêts plus compétitifs. Un souhait qui pourrait bien se concrétiser, les investisseurs internationaux faisant preuve d’un appétit apparemment insatiable pour les émissions obligataires africaines : la semaine dernière, le Rwanda a levé 400 millions de dollars à un taux légèrement inférieur à 7%.

Des indicateurs économiques au vert

L’économie ghanéenne, qui flirte désormais avec les 35 milliards de dollars de PIB, doit croître de 8% cette année selon le ministère des Finances. Au-delà donc de la moyenne subsaharienne estimée à 5,6% par le FMI. Le pays, producteur de pétrole depuis 2010, prévoit également une réduction de son déficit budgétaire de 12,1% du PIB en 2012 à 9% en 2013.

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