Un dossier « troué comme du gruyère »
Le dossier de l’enquête sur l’attentat kamikaze de Karachi, qui, le 8 mai 2002, coûta la vie à onze techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), est « troué comme du gruyère », déplore aujourd’hui une source judiciaire. À la demande de l’ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, la justice française a en effet, en avril 2003, annulé de nombreuses pièces parmi lesquelles la contribution de la CIA à l’enquête. Et notamment les photos de la carcasse de l’autobus incendié.
Autre document annulé : le croquis des constatations de l’attentat devant l’hôtel Sheraton, à Karachi. Or ce document établit que la voiture du kamikaze a été retrouvée à 72 mètres du bus. Une distance jugée « anormale » par certaines familles de victimes, résolues à « faire éclater la vérité sur cette affaire d’État ».
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