Offensive de Sanofi contre le paludisme

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, Sanofi et la fondation Drugs for Neglected Diseases initiative saluent six ans de collaboration et la distribution de 200 millions de traitements contre cette pandémie.

90 % des quelque 660 000 cas mortels annuels sont recensés en Afrique. © AFP

90 % des quelque 660 000 cas mortels annuels sont recensés en Afrique. © AFP

Publié le 26 avril 2013 Lecture : 1 minute.

Avec plus de 200 millions de traitements ASAQ Winthrop contre le paludisme – commercialisés sans brevet et à prix coûtant sur le continent depuis 2007 -, le géant pharmaceutique français et DNDi se félicitent d’une « collaboration innovante et exemplaire », comme la qualifie Bernard Pécoul, directeur exécutif de cette fondation. Alors que 90 % des quelque 660 000 cas mortels annuels sont recensés en Afrique, ce médicament, qui ne nécessite qu’une seule prise quotidienne pendant les trois jours de traitement, est accessible dans 30 pays d’Afrique pour moins de 1 dollar pour les adultes, et pour moitié moins pour les enfants. « Notre programme d’accès au médicament vise à adapter notre stratégie et notre modèle économique à ces marchés spécifiques dans lesquels nous ne réalisons ni pertes ni profits », souligne le Dr Robert Sebbag, vice-président Accès au médicament de Sanofi.

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Artémisinine de synthèse

Le 12 avril, le groupe avait annoncé qu’il se lançait en Italie dans la production à grande échelle sous une forme semi-synthétique de l’artémisinine, un médicament naturel contre le paludisme. Sanofi vise une production de 35 tonnes cette année et de 50 à 60 tonnes l’an prochain, ce qui devrait permettre la production d’une bonne partie des 80 à 150 millions de traitements recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le groupe pharmaceutique s’est engagé à le « proposer à faible prix » aux pays en développement. Le développement d’un nouveau procédé de fabrication industrielle pour produire une source complémentaire d’artémisinine avait débuté il y a neuf ans, piloté par OneWorld Health et financé par la Fondation Bill et Melinda Gates.

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