Plongée en eau profonde

À court terme, la capitale va devenir une plate-forme de transbordement maritime régionale de premier plan.

Publié le 4 août 2009 Lecture : 1 minute.

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Guinée Equatoriale, la politique du résultat

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De la terrasse de l’hôtel Bahia à Malabo, la vue sur mer est imprenable. À droite, la baie de Santa Isabel, qui abrite le port commercial, dont l’aménagement permettra de passer de 210 à 1 200 mètres de linéaires, scindés en trois quais. À gauche, la baie de Vénus, dont le remblaiement abritera une vaste zone d’entreposage au-delà de laquelle seront aménagés une zone résidentielle et un paseo. Confiés à Somagec GE, ces travaux feront du port de Malabo une plateforme maritime régionale. Diverses raisons ont milité en faveur de ce projet titanesque, dont le coût est évalué à 180 milliards de F CFA (274,5 millions d’euros). Primo, la situation de l’île de Bioko au cœur du golfe de Guinée. Secundo, les caractéristiques du port, dont les travaux permettront d’accueillir des navires d’un tirant d’eau de 16 m et, en même temps, trois navires de 14 000 EVP (équivalent-vingt pieds, représentant environ 30 m3) chacun. Tertio, l’ensablement du port de Douala (Cameroun) et l’engorgement des ports d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et de Durban (Afrique du Sud) rendaient nécessaire un autre port de transbordement en Afrique centrale. Et, en l’occurrence, la manne pétrolière qui permet de financer le chantier donne au projet équato-guinéen une longueur d’avance sur ses concurrents.

Une fois les travaux terminés, c’est l’agence marocaine Tanger-Méditerranée SA qui mettra en place les structures d’exploitation du port (douanes, sécurité, formation du personnel, etc.), avant d’en assurer, peut-être, la ­gestion. 

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