Algérie et Maroc : pas d’accord

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Publié le 4 août 2009 Lecture : 1 minute.

Depuis sa nomination au ministère français de l’Immigration, en janvier 2009, Éric Besson a accumulé les faux départs avec l’Algérie. Au printemps, plusieurs voyages officiels ont été annoncés et systématiquement annulés. À Alger, il est vrai, on ne semble pas pressé de conclure un accord migratoire très mal ressenti par l’opinion. L’état actuel des relations franco-algériennes ne paraît pas non plus propice à l’ouverture d’un dossier aussi sensible.

Du côté de la France, on reste pourtant confiant. Dans son allocution du 14 Juillet, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, s’est réjoui de la visite prochaine du président Bouteflika en France et a ajouté qu’un « gros dossier est à l’ordre du jour, celui du flux des personnes ». Si l’on en croit le diplomate, des discussions sur les accords de 1968, qui régissent actuellement les questions migratoires entre la France et l’Algérie, devraient s’ouvrir dans les prochaines semaines.

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Au Maroc aussi, la signature d’un accord sur la gestion des flux migratoires se fait attendre. Pourtant, le royaume, qui est devenu un pays de transit pour des nombreux migrants africains, est une des principales portes d’entrée vers l’Europe. Engagé dans des négociations avec l’Union européenne, notamment dans le cadre du statut avancé, Rabat mène également des discussions bilatérales avec Paris au sein d’une commission mixte consulaire. Selon une source diplomatique, elles connaissent une évolution positive et des contacts ont été pris en haut lieu pour faire avancer le processus. Selon cette même source, l’accord achoppe essentiellement sur la question de la réadmission des immigrés africains qui ont transité par le Maroc.

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