Embuscade et ratissages

Publié le 3 août 2009 Lecture : 1 minute.

L’embuscade tendue le 29 juillet, non loin de la station balnéaire de Damous (à 90 km à l’ouest d’Alger), contre un convoi de l’armée algérienne a fait une vingtaine de morts parmi les soldats. Les assaillants appartiendraient à un groupe dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) baptisé Houmat Daawa Salafiya (HDS). Autrement dit : les « protecteurs de la prédication salafiste ». Implanté dans les maquis du littoral occidental, HDS lance épisodiquement des opérations spectaculaires, principalement contre les forces de l’ordre. Son mode opératoire préféré ? L’explosion de bombes artisanales au passage de convois de l’armée, suivie de tirs nourris d’armes automatiques déclenchés par des insurgés embusqués de part et d’autre de la route.

Le succès de l’attaque de Damous occulte un peu ceux enregistrés récemment par l’armée algérienne contre les maquis islamistes. Suite au coup de sang du général de corps d’armée Gaïd Salah (voir J.A. n° 2533) et la mise en place d’un nouveau dispositif antiterroriste, diverses opérations de ratissage ont permis de neutraliser, ici et là, plusieurs groupes armés. Une bonne vingtaine de djihadistes ont ainsi été abattus dans la forêt de Sidi Ali Bounab, en Kabylie, à Batna, dans les Aurès, et à Tamezguida, sur les hauteurs de Médéa.

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L’attaque de Damous visait-elle à desserrer l’étau ? Peu probable. Il y a longtemps que les liens sont rompus, pour des raisons idéologiques, entre HDS et AQMI, le premier groupe reprochant aux combattants d’Abou Moussab Abdelwadoud, émir local d’Al-Qaïda, leur recours aux attentats-suicides et aux assassinats de civils.

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