Un candidat pour 2010
Fils d’un général de gendarmerie tué lors d’une mutinerie sous la présidence d’Ange-Félix Patassé et chef d’un mouvement politico-militaire, l’UFR (Union des forces républicaines), le lieutenant-colonel Florian Ndjadder s’estime être le grand perdant de l’accord de réconciliation inter-centrafricain conclu en décembre 2008 à Bangui. Ndjadder, qui vit en exil à Bamako et souhaite qu’on ne l’oublie pas, a donc décidé, fin juillet, d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2010, tout en prévenant, dans une lettre envoyée au bureau de l’ONU en Centrafrique, qu’il déclinait « toute conséquence future » (sic) au cas où on l’empêcherait de rentrer au pays. Reste à savoir de combien de divisions il dispose sur le terrain. Apparemment, aucune. Pour l’instant ?
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