Que vont-ils devenir ?
Trois candidats de poids ont fait les frais de l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz au premier tour : Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée nationale, 65 ans ; Ahmed Ould Daddah (66 ans), opposant historique depuis 1992 et leader du premier parti du pays, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) ; Ely Ould Mohamed Vall (56 ans), ancien chef de l’État. Ayant obtenu respectivement 16,29 %, 13,66 % et 3,81 % de suffrages, ils ont dénoncé une « mascarade électorale » et déposé ensemble un recours auprès du Conseil constitutionnel. Mais que feront-ils en cas de rejet ? Quelques jours avant le scrutin, Ould Daddah avait déclaré sur RFI qu’il tirerait sa révérence en cas d’échec. « Ma retraite politique, je ne l’envisage pas encore », déclare de son côté « Messaoud ». À la tête d’un parti bien implanté, l’Alliance populaire progressiste (APP), il a renforcé son charisme ces onze derniers mois en étant le fer de lance de la lutte contre Aziz. Quant à Ely Ould Mohamed Vall, il est resté silencieux jusqu’à l’annonce de sa candidature, le 6 juin, et ne dispose d’aucun parti, mais il promet de rester sur la scène, « d’une manière ou d’une autre ».
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