Pas de « Harry Potter » en arabe
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
La députée travailliste israélienne Yuli Tamir a déposé fin juillet à la Knesset un projet d’assouplissement d’un aspect peu connu (et particulièrement liberticide) de l’embargo imposé par l’État hébreu à l’encontre de la plupart des produits syriens et libanais. Selon la loi, les livres édités à Beyrouth ou à Damas, capitales de pays réputés ennemis, sont interdits en Israël et systématiquement confisqués à la frontière. Quand on sait que la majorité des ouvrages de qualité en arabe (et la quasi-totalité des traductions) circulant dans la région est éditée au Liban, le résultat est sans appel : les arabophones d’Israël n’ont pratiquement rien à lire, y compris les enfants, privés des traductions d’œuvres aussi subversives qu’Harry Potter ou Pinocchio. Une aberration…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Culture
- Bella Bellow : encore des questions, cinquante ans après la disparition de la diva togolaise
- Le Maroc à la Biennale de Venise : Mehdi Qotbi a-t-il torpillé Mahi Binebine ?
- Lingala, swahili, wolof, bambara… Les langues africaines à l’épreuve du numérique
- Thuram la tête dans ses étoiles
- Sénégal : les nuances de noir du photographe Omar Victor Diop