Pas de « Harry Potter » en arabe
La députée travailliste israélienne Yuli Tamir a déposé fin juillet à la Knesset un projet d’assouplissement d’un aspect peu connu (et particulièrement liberticide) de l’embargo imposé par l’État hébreu à l’encontre de la plupart des produits syriens et libanais. Selon la loi, les livres édités à Beyrouth ou à Damas, capitales de pays réputés ennemis, sont interdits en Israël et systématiquement confisqués à la frontière. Quand on sait que la majorité des ouvrages de qualité en arabe (et la quasi-totalité des traductions) circulant dans la région est éditée au Liban, le résultat est sans appel : les arabophones d’Israël n’ont pratiquement rien à lire, y compris les enfants, privés des traductions d’œuvres aussi subversives qu’Harry Potter ou Pinocchio. Une aberration…
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