Attentat de Karachi, l’officier manquant
Publié le 27 juillet 2009 Lecture : 1 minute.
Un ancien officier de la marine française, Luc Sorlin, devrait être entendu prochainement dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Karachi, au Pakistan. Ingénieur de formation, Luc Sorlin avait quitté l’armée au lendemain de la mort des onze techniciens français assassinés en 2002 alors qu’ils travaillaient à la livraison de trois sous-marins Agosta. De source proche de l’enquête, on précise qu’il travaille actuellement pour Endel, une filiale du groupe GDF Suez. Son témoignage devrait être recueilli par les juges Yves Jannier et Marc Trévidic, qui enquêtent sur la piste d’un règlement de comptes franco-pakistanais lié au versement de commissions occultes en marge de ce contrat d’armement conclu en 1994 par le gouvernement Balladur. Les magistrats antiterroristes devraient par ailleurs obtenir le 16 septembre une réponse à leur demande de levée du secret défense sur ce sulfureux dossier politico-militaire.
