Compaoré en médiateur
Personnellement impliqué dans le règlement de la crise togolaise lors de la signature à Ouagadougou, en 2006, de l’Accord politique global (APG), Blaise Compaoré est attendu le 28 juillet à Lomé pour une importante visite de travail. À nouveau sollicité comme facilitateur, alors que l’on craint un regain de tension à l’approche de la présidentielle prévue début 2010, le chef de l’État burkinabè devra lever les obstacles à un consensus de la classe politique togolaise autour de ce scrutin. Il usera surtout de son influence auprès du président Faure Gnassingbé et des deux principaux opposants, Gilchrist Olympio de l’Union des forces de changement (UFC) et Yawovi Agboyibo du Comité d’action pour le renouveau (CAR), pour encourager une élection « apaisée, transparente et loyale », selon son entourage.
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