Cheney, Al-Qaïda et le Congrès
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Ces types se croyaient vraiment tout permis ! Mois après mois, on découvre l’ampleur des exactions commises, au nom de la lutte antiterroriste, par les petites frappes de l’administration Bush, au premier rang desquelles Dick Cheney. Dernière révélation en date, dans le Wall Street Journal : le lancement, après les attentats du 11 Septembre, d’un programme d’assassinats et d’enlèvements ciblés visant les dirigeants d’Al-Qaïda et, surtout, « l’ordre direct » donné à la CIA par l’ancien vice-président de ne pas en informer le Congrès. Or, depuis les années 1970, la centrale de renseignements n’a plus le droit de commettre des assassinats à l’étranger. Elle est en outre tenue de communiquer aux commissions spécialisées du Sénat et de la Chambre des représentants toute information utile concernant les opérations en cours. Une enquête pourrait être diligentée. Quoi qu’il en soit, le plan secret de la CIA n’a jamais été appliqué, les implications pratiques de sa mise en œuvre ayant été négligées. Ces types n’étaient pas seulement sans scrupules, ils étaient incompétents.
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