Coup de balai à Guangzhou
La communauté africaine de Guangzhou (ex-Canton), la plus importante de Chine (environ 50 000 personnes), se plaint de plus en plus ouvertement des contrôles musclés et autres mesures d’expulsion dont elle se dit victime de la part de la police, dans le cadre des « opérations de sécurité » préludant aux cérémonies du 60e anniversaire du régime communiste, en octobre prochain.
À la suite de la mort d’un petit commerçant nigérian au cours d’un raid policier, plusieurs centaines d’Africains ont osé l’impensable. Ils ont, le 15 juillet, promené le corps du défunt dans le secteur du marché central avant d’encercler un commissariat de la ville. Les forces de l’ordre ont rapidement réagi, procédant à plusieurs arrestations. Commentaire, par mail, d’un correspondant de J.A. à Guangzhou : « En Afrique, les Chinois nous demandent de les protéger d’Al-Qaïda. Mais ici, qui nous protège ? »
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