Un général à l’ombre
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Figure de proue particulièrement tonitruante de l’opposition radicale congolaise, le général à la retraite Emmanuel Ngouélondélé (qui fut chef des services spéciaux dans les années 1980) est surveillé de près par les autorités. Motif : il a joué un rôle de catalyseur dans la manifestation d’opposants mécontents des résultats de l’élection présidentielle, qui, à Brazzaville, le 15 juillet en fin d’après-midi, ont tenté de prendre d’assaut le Parlement, le siège de la Cour constitutionnelle, puis le quartier de Ouenzé, avant d’être dispersés par la police. Informé de la présence en tête du cortège d’un homme qui lui est apparenté (le fils et la fille de Ngouélondélé ont épousé l’une de ses filles et l’un de ses neveux), le président réélu, Denis Sassou Nguesso, a donné l’ordre non pas de l’arrêter, comme on l’a cru, mais de le raisonner et de le raccompagner chez lui. Ce qui a été fait par le chef de la police en personne, le général Jean-François Ndenguet.
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