L’Afrique à Avignon
Une fois n’est pas coutume. La programmation officielle d’Avignon fait la part belle aux dramaturges et artistes originaires du continent. D’habitude, c’est du côté du « off » qu’il faut se tourner pour voir jouer des pièces africaines. Cette année, donc, outre le Congolais Dieudonné Niangouna (Les Inepties volantes), se produiront dans le « In » le chorégraphe d’origine algérienne Rachid Ouramdane, avec deux spectacles, Des témoins ordinaires et Loin, respectivement sur la torture et sur la colonisation, et l’Algérienne Nacera Belaza avec Le Cri, une pièce qui interroge la représentation du corps.
Le Malgache Jean-Luc Raharimanana, quant à lui, présentera deux œuvres. Les Cauchemars du gecko, sur les désordres du monde et la manière dont l’Occident, pétri de certitudes, est perçu en Afrique. Et 47, qui avait été déprogrammé du Centre culturel français d’Antananarivo en décembre 2008. Cette pièce revient sur le soulèvement anticolonial dans la Grande Île.
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