Taag reprend le chemin de l’Europe

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 16 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

La Compagnie angolaise de transport aérien (Taag) s’apprête à faire son retour dans le ciel européen. Vers le 15 juillet, si la Commission européenne suit la recommandation favorable prise par son Comité de sécurité à l’unanimité le 2 juillet, la Taag devrait sortir de la liste noire sur laquelle elle était inscrite depuis deux ans. Un retour tout d’abord partiel, pour une liaison quotidienne Luanda-Lisbonne, mais un retour exemplaire. « Personne ne pensait que cela irait aussi vite », confie Jean-Pierre Delpech, ancien pilote et président de Quali-audit, une filiale d’Air France spécialisée dans la mise à niveau des compagnies aux certifications internationales.

Comme toutes les compagnies angolaises, la Taag avait été exclue de l’espace aérien de l’UE suite à la mise sur liste noire de l’aviation civile angolaise, l’Inavic. « De toute façon, la Taag aurait été placée sur liste noire », témoigne un spécialiste du dossier sous le couvert de l’anonymat. D’ailleurs, quelques heures après la décision de l’UE, le 28 juin 2007, un avion de la Taag s’écrasait dans le nord de l’Angola. Bilan : 6 morts.

la suite après cette publicité

Au cœur du redressement du transporteur angolais : son dirigeant depuis novembre 2008, António Luís Pimentel de Araújo. Le 29 juin dernier, la Taag a passé – haut la main et en un temps record – l’audit opérationnel de sécurité IOSA, indispensable pour sa réintégration à l’Association internationale du transport aérien (Iata), laquelle doit désormais intervenir dans deux mois. « Nous avons été bluffés par le dynamisme de Pimentel de Araújo, confie une source proche de la mission d’audit Iosa. S’il continue, la Taag sera la plus sûre des compagnies africaines d’ici à trois ans. »

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires