Emmanuel Adébayor, l’idole du ballon rond

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Publié le 16 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

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Togo, attention, fragile!

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Au Togo, « Adé » est devenu l’icône de toute la jeunesse. Il fait aussi la fierté du pays depuis qu’il a été désigné ballon d’or africain, le 10 février 2008, à l’issue d’un vote organisé auprès des 53 sélectionneurs africains en poste.

À 25 ans, le successeur de Thierry Henry sur le front de l’attaque des canonniers londoniens d’Arsenal fait partie des joueurs les plus convoités de la planète football. Faussement nonchalant du haut de son 1,90 m, l’international togolais n’en est pas moins un attaquant des plus redoutés par les défenses adverses. En 95 matchs joués en Premier League anglaise, il a marqué 66 buts. À l’instar de l’AC Milan, les grands clubs d’Europe veulent le recruter et, pour le retenir sur les bords de la Tamise, Arsène Wenger, le manager d’Arsenal, a fait passer le salaire de ce gamin issu des quartiers pauvres de Lomé de 35 000 à 80 000 livres par semaine, soit de 44 400 à 101 000 euros !

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En dépit d’une relation souvent houleuse avec l’encadrement technique de la sélection nationale, il ne s’économise pas quand il est appelé à défendre les couleurs de son pays. Grâce à l’enfant prodige, qui a quitté à 17 ans le Sporting Club de Nyekonakpoé (Lomé) pour le FC Metz, en France, le Togo s’est qualifié pour le troisième tour des éliminatoires couplées Coupe d’Afrique des nations (CAN)-Coupe du monde 2010. En signant notamment un quadruplé contre le Swaziland, le 11 octobre 2008, il a peut-être mis son pays sur la voie d’une deuxième qualification consécutive pour le Mondial.

Côté cœur, le footballeur a été nommé, le 23 mars 2009, ambassadeur itinérant du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida). Il compte mettre sa popularité de sportif au profit de la sensibilisation sur les dangers de l’épidémie.

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