Plan d’urgence pour l’éducation
Les autorités marocaines ont décidé de consacrer un budget colossal à la généralisation et à la modernisation de l’éducation : 35 milliards de dirhams (3,1 milliards d’euros) ont été alloués à un « plan d’urgence éducation » quadriennal (2009-2012). Financé aux quatre cinquièmes par le budget national, ce plan est soutenu par plusieurs bailleurs de fonds. Le 7 juillet, la Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé un prêt de 200 millions d’euros. Cette aide vient après celle de la Banque africaine de développement (BAD), qui a signé, le 8 mai à Rabat, un prêt de 75 millions d’euros. Suivront l’Union européenne (113 millions), la Banque mondiale (80 millions) et l’Agence française de développement (50 millions).
Une telle mobilisation internationale s’explique par l’importance de ce plan qui doit parachever la réforme du secteur de l’éducation et de la formation. Lancé le 11 septembre 2008 par le roi Mohammed VI, il permettra de résorber les retards accumulés dans la scolarisation des enfants, notamment des filles, dans les zones rurales et les quartiers périphériques des villes. Selon la loi de finances 2009, le secteur de l’éducation a été élevé au rang de deuxième priorité nationale, juste après la défense de l’intégrité territoriale du pays.
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