UNESCO: vive campagne pour le poste de directeur général

Publié le 15 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Le dernier sommet de l’Union africaine en Libye, du 1er au 3 juillet, a été le cadre d’intenses tractations pour l’élection, en octobre, du prochain directeur général de l’Unesco. Présent à Syrte, le sortant, le Japonais Koïchiro Matsuura, a fait discrètement campagne pour l’actuel directeur-adjoint, le Béninois Nouréini Tidjani-Serpos. Pour bon nombre d’observateurs, il s’agissait surtout de faire barrage au ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, en promouvant une autre candidature africaine. Le président égyptien, Hosni Moubarak, a rappelé l’appui de principe que l’Union africaine, la Ligue arabe et l’Organisation de la conférence islamique ont accordé à Hosni. De son côté, le commissaire européen au Développement, le Belge Louis Michel, n’a pas caché sa préférence pour sa collègue aux Affaires extérieures, Benita Ferrero-Waldner. La candidate autrichienne, elle aussi présente à Syrte, a rencontré les délégations des treize pays africains membres du Conseil exécutif de l’Unesco, qui auront un rôle essentiel dans le choix du prochain directeur général.

Par ailleurs, dans une lettre adressée à Koïchiro Matsuura, le 4 juillet, le président du conseil exécutif de l’organisation, le Béninois Olabiyi Babalola Joseph Yai, a vivement protesté contre la participation de la commissaire européenne à la Conférence mondiale de l’Unesco sur l’enseignement supérieur, le 5 juillet à Paris. « La décision que vous avez prise d’inviter la candidate Mme Ferrero-Waldner est regrettable, injuste envers les autres candidats, contraire à l’éthique et aux traditions de notre organisation », peut-on lire dans ce courrier.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires