Rwanda: la France doit s’expliquer
À la demande de Calixte Nzabonimana, accusé d’avoir participé au génocide de 1994, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a enjoint le 2 juillet les autorités françaises de lui fournir la liste de toutes les personnes réfugiées à l’ambassade de France à Kigali entre le 7 et le 11 avril 1994. Le TPIR a par ailleurs ordonné à Paris de fournir à la défense de l’accusé la liste de l’ensemble du personnel de l’ambassade en vue de leur confrontation avec l’accusé, qui soutient avoir trouvé refuge à la chancellerie aux dates des crimes qui lui sont reprochés. Sous le régime Habyarimana, Nzabonimana a été ministre du Plan, puis de la Jeunesse, un poste qu’il a occupé durant le génocide.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...