Trop d’actifs au Sud en 2050

Publié le 7 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Quel sera l’impact de la démographie et des flux migratoires sur le marché mondial de l’emploi d’ici à 2050 ? Selon une étude de la Banque mondiale, les pays à plus hauts revenus (États-Unis, membres de l’Union européenne, etc.) afficheront un déficit de population active de 215 millions d’individus, tandis que les plus pauvres, en Afrique et en Amérique latine notamment, en auront 570 millions en « trop ». La Banque prévoit ainsi une perte de 66 millions d’actifs pour la seule Union européenne, contre « un surplus » de 44 millions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

« Les pays du Nord n’auront d’autre choix que d’absorber la main-d’œuvre excédentaire du Sud, ne serait-ce que pour pérenniser leurs systèmes de retraite », estime Leïla Zlaoui, l’auteure du rapport. Or, poursuit-elle, « si l’on se base sur les paramètres actuels, seuls 32 millions de travailleurs seront autorisés à émigrer vers les pays en déficit ».

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Pour faire face à cet enjeu humain et financier, l’étude préconise une collaboration entre pays en manque de main-d’œuvre et pays en excédent. Pour Zlaoui, le Sud doit avoir pour priorité d’améliorer le niveau de qualification en investissant « massivement dans la formation » tout en luttant contre la fuite des cerveaux.

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