Mention bien pour l’Algérie

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Publié le 6 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Si le Maroc fait figure de cancre en termes de taux de réussite au baccalauréat, la Tunisie et l’Algérie ont dû, elles aussi, multiplier les réformes pour améliorer les performances des élèves. C’est chez le voisin algérien qu’elles ont le mieux porté leurs fruits : depuis deux ans, plus de la moitié des candidats obtiennent leur diplôme. De 23 % en 2001 et de 40 % en 2004, le taux de réussite est passé à 57 % en 2008. Ce succès s’explique en grande partie par la mise en place de cours de soutien systématiques pour les élèves en difficulté et par l’instauration d’un système de formation continue pour les enseignants. Les résultats du bac 2009 ne seront connus que mi-juillet, mais, déjà, les autorités affichent une confiance sans faille, allant jusqu’à prévoir un taux de réussite de près de 70 %. Une prévision réfutée par les syndicats enseignants, qui, au vu des résultats obtenus par leurs élèves au cours de l’année, se montrent beaucoup plus pessimistes.

En Tunisie, la cuvée 2009 s’est révélée moins bonne que la précédente, avec un taux de succès tombé à 42 %, contre 49,62 % en 2008. Les performances des élèves se sont malgré tout sensiblement améliorées depuis cinq ans, notamment grâce à l’instauration d’un contrôle continu, qui compte pour 25 % dans la note finale et qui permet d’éviter les mauvaises surprises de dernière minute. Comme au Maroc, la lutte contre la triche a occupé cette année le devant de la scène. Devant les 220 cas de fraude qui ont été identifiés, le ministère de l’Éducation nationale s’est engagé à organiser, dès l’année prochaine, des campagnes de sensibilisation à l’intention des élèves.

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