Commerce mondial : 50 milliards dans le moteur

Publié le 6 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Première réalisation des promesses du sommet du G20, qui s’est réuni le 2 avril dernier à Londres, une facilité mondiale destinée à relancer le commerce extérieur des pays en développement a été lancée le 6 juillet à Genève (Suisse), en présence, notamment, de Robert B. Zoellick, président de la Banque mondiale, et de Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement (BAD).

Les pays développés, ainsi que les banques publiques et privées, sont appelés à contribuer de façon volontaire à ce « programme de liquidités pour le commerce mondial » (ou Global Trade Liquidity Program, GTLP). Le Royaume-Uni a offert 300 millions de dollars, le Canada 200 millions, et les Pays-Bas 50 millions. Parmi les institutions, la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale) a contribué à hauteur de 1 milliard de dollars.

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L’objectif est de collecter 50 milliards de dollars sur trois ans (2009-2011), dont 15 milliards seront destinés au continent africain. « Le tarissement des lignes de crédit commercial a un impact négatif majeur sur les économies africaines, explique Donald Kaberuka. Sans liquidités, le moteur du commerce ne tourne plus. Quand un importateur ne trouve plus d’argent pour financer l’achat de ses équipements ou de ses matières premières, il arrête d’embaucher et de produire. C’est un cercle vicieux, qui place l’Afrique au premier rang des victimes de la crise mondiale. »

En mars, la BAD avait pris les devants en créant un mécanisme d’urgence pour financer le commerce africain (500 millions de dollars). Avec le GTLP, elle double sa mise, avec 1 milliard de dollars pour la seule année 2009, soit la contribution la plus importante pour l’Afrique (20 % du total).

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