En coulisses

Christophe Boisbouvier

Publié le 6 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Objectif : amadouer Tandja

Jean Ping et Mohamed Ibn Chambas se sont donné le mot. Fermeté sur les principes, modération dans les propos. Pas de déclaration fracassante contre le projet de Mamadou Tandja de rester président du Niger au-delà de décembre prochain. Le président de la Commission africaine et le secrétaire exécutif de la Cedeao ont choisi la méthode douce. En l’absence du chef de l’État nigérien resté prudemment à Niamey, ils ont eu un long entretien au Centre de conférences avec son Premier ministre et sa ministre des Affaires étrangères. À la sortie, Seini Oumarou et Aïchatou Mindaoudou étaient visiblement satisfaits. En revanche, à la lecture du communiqué de la Maison Blanche dénonçant la tentative de Tandja de « rester au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles de son mandat », les deux délégués nigériens ont accusé le coup. 

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Les vérités de Louis Michel

Le commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire a fait ses adieux à l’Afrique. Élu député européen le 7 juin, l’homme politique belge s’apprête à quitter la Commission de Bruxelles. Il devrait y être remplacé par son compatriote Karel De Gucht, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères. Louis Michel n’abandonne pas l’Afrique pour autant. Dans un livre-entretien avec la journaliste belge Colette Braeckman (à paraître), il fera des confidences sur ses relations tumultueuses avec le Congolais Joseph Kabila et le Rwandais Paul Kagamé. 

Signal brouillé

« Si mon portable est coupé, c’est que Kadhafi est arrivé », ont plaisanté tous les délégués. De fait, dès que le numéro un libyen arrivait au Centre de conférences, tous les réseaux de téléphones portables étaient coupés et une voiture hérissée d’antennes tournait autour du complexe, pour brouiller le signal.

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